Les réseaux sociaux ont-ils un rôle dans les démocraties ?

L’actualité politique fait l’objet de nombreux commentaires sur l’ensemble des réseaux sociaux. Cette parole publique est tout à tour louangée, car elle favorise la diversité et l’expression des opinions, ou condamnée car elle décentre les débats pour les placer sous l'influence des émotions ou des opinions, sans véritable contrôle possible. C’est d’ailleurs cette tendance que l’on relève dans la vague des remises en question qui ont suivi l’élection de Donald Trump ou les primaires de droite suite à l’éviction de Juppé : "Ali Juppé" : les juppéistes dénoncent une "campagne nauséabonde de diffamation" sur les réseaux sociaux ,Twitter et Facebook étant accusé de favoriser ou discréditer certains  candidats. Cette responsabilité sociale est d'ailleurs dénoncée par Lawrence Lessig dans le Monde Réseaux sociaux et démocratie : « Facebook et Twitter ne peuvent échapper à leurs responsabilités »

On peut également s’interroger sur l’objectivité de l’information sur les réseaux sociaux N’a-t-on pas tendance à lire des articles qui confortent nos opinions personnelles plutôt que de travailler sur une véritable pluralité des sources et des informations ? Les rumeurs sur les réseaux sociaux, les controverses de Donald Trump sur Twitter sont-elles de véritables tribunes politiques ? C’est la question que pose le New York Times Et si, au lieu de favoriser le débat politique, les réseaux sociaux le neutralisaient?

La récupération politique des réseaux sociaux par les hommes politiques depuis Obama ne sont plus à démontrer mais en même temps, une nouvelle tendance apparaît sur le web : l’e-democratie Les électeurs montent aux créneaux en créant leurs propres médias d’information : "Le vent se lève", le site d'info alternatif qui mène la bataille culturelle sur internet ou des figures médiatiques qui propose de monter des programmes politiques participatifs sur le modèle de Wikipédia comme l’explique le Nouvel Obs Alexandre Jardin lance son programme participatif.

Et vous, qu'en pensez-vous? Le débat politique s’inscrit-il uniquement dans les réseaux sociaux. Evolue-t-on réellement vers un modèle de démocratie participative ? Ou les nouveaux médias n’ont-ils qu’un impact mesuré sur la vie politique moderne ?

clubjeanmoulin

Commentaires

  • Mathis
    • 1. Mathis Le 03/01/2020
    Les réseaux sociaux sont un mode d'interactions sociales qui facilite la création et l'échange d'information et de contenus entre des individus et entre individus et organisations. Cela Désigne aussi les plateformes qui rendent ces interactions possibles (telles que Facebook, Twitter, etc.) De plus en plus l’information que nous recevons vienne de ses vaste plateforme surtout facebook. Pour ce qui est des réseaux sociaux en amérique 44 pour cent des Américains obtenir leurs nouvelles du site facebook, selon le Pew Research Center. Les réseaux sociaux joue un rôle très important dans les démocraties et peuvent avoir de très grandes influences positif mais souvent ces influences ont la tendance d'être négatif. Comme nous pouvons le voir dans l'exemple quands nous parlons de l'influence des émotions ou des opinions, qui ont suivi l’élection de Donald Trump ou les primaires de droite suite à l’éviction de Juppé ou “l'avalanche de fausses informations et de moqueries qui n'ont cessé de tourner sur Facebook et Twitter autour du sobriquet "Ali Juppé". Comme vous l'expliquait très tôt dans la campagne Le HuffPost, des rumeurs nées il y a plusieurs années dans le milieu de l'extrême droite bordelaise présentant Alain Juppé comme un allié des Frères musulmans”. Les réseaux sociaux est un lieux ou les informations sont affichées par tout le monde et n'importe qui, cela donc entraîne fortement a beaucoup d’information fausse que les gens ne savaient pas tirer de ce qui est d’une source valable ou non. Désormais les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisé dans le discours politique et démocratique, tout le monde y prend place. Les réseaux sociaux ne sont pas mauvais et incite plus en plus de gens a participé a la politique et donc crée plus une démocratisation de la politique mais a un certain coût.
  • Seres
    • 2. Seres Le 03/01/2020
    Aujourd’hui les réseaux sociaux ont pris une place pesante en démocratie puisque chacun s’exprime librement et peut partager l'information qu’il souhaite à son entourage. C’est ainsi que, à multiples reprises, les réseaux sociaux sont accusés d‘avoir un impact trop important dans la démocratie actuelle. La non variance des sources, l’enfermement avec un entourage qui a des opinions politiques qui se rapprochent des nôtres empêcherait une prise de recul de la part du citoyen et le développement d’un esprit critique. Ainsi, les réseaux sociaux sont contestés. Un article du slate dira alors que “les réseaux sociaux, Twitter et Facebook en tête, réduirait en fait la diversité des opinions et des débats politiques. C'est en tout cas le résultat d'une étude du Pew Research Center relayée par le New York Times.”. Et lorsque dans la situation contraire, nos opinions diffèrent de ceux et nos amis nous serions enfermés dans une “la spirale du silence. Cette théorie prétend que nous évitons d'exprimer nos opinions quand nous pensons qu'elles diffèrent de ceux de nos amis.” admet le même article.
    Ainsi, bien que le vote soir privé et est un choix strictement personnel il semblerait que les réseaux sociaux et le web de manière générale rende cet opinion censé être privé et l’oeuvre de choix personnel, un choix qui s’en va aussi beaucoup des autres. Nous nous demanderons alors Les réseaux sociaux ont-ils un rôle dans les démocraties ?
    Nous étudierons alors ainsi dans une premier temps, comment le rôle de ces médias peut impacter le citoyen sans même qu’il ne s'en rende compte et dans un second temps, comment ces réseaux sociaux peuvent représenter un appui pour le citoyen et l’aider à se forger sa propre opinion.

    Premièrement , on ne peut aborder le sujet des réseaux sociaux en politiques sans aborder les fameux tweets de Donald TRump. En effet le candidat aux élection présidentielles américaines qui a été élu en novembre, a partagé une grande partie de sa campagne à travers les réseaux sociaux et notamment tweeter. De l’autre côté , hillary clinton a utilisé un site interactif qui a contredit chaque fait non prouvé ou simplement faux durants les débats officiels. Ainsi, tous deux ont utilisé les réseaux sociaux à leur manière. Ici il en va de la décision propre et personnel des candidats d’utiliser ces moyens en campagnes, mais au contraire dans l’affaire Juppé, les médias semblent lui avoir “ planté un couteau dans le dos”. En effet, l'article du huffington post déclare “s'en est pris "à la campagne nauséabonde de diffamation sur ses relations avec l'islamisme". "On lui a reproché des compromissions avec l'islamisme et ça, ça a été un fil rouge de la campagne sur les réseaux sociaux, un fil rouge délétère qui a miné une partie de sa campagne", assure l'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur.”. Ici, le candidats semble avoir été manipulé par les réseaux sociaux sans même qu’il ne s’en rende compte puisqu’il était en tête des sondages pour cette primaire. De plus, l’article de Le monde ajoutera “C’était l’idée initiale d’Internet, que tout le monde puisse se parler, se comprendre, à travers la planète, quelles que soient les opinions de chacun…
    C’était le rêve naïf de ceux qui l’ont construit. Même s’ils n’avaient aucune donnée sur laquelle s’appuyer pour leur assurer que ça allait marcher. L’idée était : ce qui compte, c’est que vous réussissiez à convaincre les gens avec des arguments sérieux. Et tout ce rêve, tous ces espoirs ont été anéantis.“ Ainsi, les réseaux sociaux auraient été utilisé à mauvais usage jusqu'à jouer des tours et aux citoyens et aux politiques. En même temps, lorsque nous regardons le scandale sur François Fillon qui a explosé récemment, les médias s’en sont en effet donné à coeur joie, mais est-il pas normal de tenir au courant le peuple, de d'exagérer et de faire comprendre au peuple quels sont les représentants qui valent leurs voies? Le même article de le monde admet que “Lawrence Lessig est une icône. Il est l’un des premiers intellectuels à avoir réfléchi aux rapports entre Internet et démocratie, dès les années 1990, et anticipé certains débats qui occupent aujourd’hui le devant de la scène.” Ainsi, il semblerait alors biene exister des cas dans lesquels, les médias et réseaux sociaux qui critiquent, mais pour des raisons valables, aient un rôle aussi important mais cette fois ci dans un aspect plus positif.

    Nous nous demanderons alors dans son second temps, comment les réseaux sociaux peuvent ils être une source d’information pertinente pour les concitoyens et une aide à créer leurs opinions politiques.
    Premièrement certains partis ont su utiliser les réseaux sociaux à leurs avantage lorsque d’autre restaient sur un mode d'e communication plus “ traditionnel”. C’est ainsi que se crée des sites comme “le vent se lève”. Le rédacteur en chef, lenny dira qu’il a créé son site parce-que “Ils sont très forts sur les réseaux sociaux, ils touchent plein de gens, dit Lenny. On est là pour faire mieux qu’eux !” . ce site de gauche a pour but d'exposer “une certaine vision de la gauche”. Ici le site admet une première démarche du citoyen pour se renseigner sur un certains partis sans que les informations ne lui soient forcément parvenues sans qu’il en le demande. De plus, les informations ici diffusées sont officiellement les idées d'étudiants, d’élites et d'intellectuels qui, certes prennent un parti ete exposent leurs idées sans manger sur la libertés des autres, puisqu’il le font sur un site qui y est dédié. Ici, clairement le site essaye d'entrer l’idée d'extrême droite, mais sans la balmer, simplement en exposant des idéaux de citoyenneté différents. Ici, pouvons nous considérer alors même ce genre de site comme une sur pression des réseaux sociaux et un rôle trop important en démocratie? Ou es ce que au contraire, la création d’un site dédié à cet usage est la preuve d’une utilisation qui paraît plus saine des médias pour transfuser des idées?
    Le nouvel obs a aussi rédigé un article sur la volonté de créer un “wiki citoyen” qui a pour but de faire participer plus les citoyens à une démarche citoyenne. “Avec le Wiki Citoyen, tous les Français et Françaises vont écrire le programme de leur pays. Pour permettre la co-construction, il fallait une structure. Tel est l’objectif du Programme cadre." ici, les gens peuvent participer encore une fois s'ils le souhaitent et encore une fois une démarche personnelle de leur parts est obligatoire avant. L’idée ici de réunir le peuple et et réparer la fraction entre élites et plus pauvres est voulue. Il apparaîtrait alors personnellement que la création de ce site est un peu idéaliste puisqu'il ne répond pas à la question, quel est le candidat qui se présentera et prendra en compte les requêtes de chacun puisque c’est impossible. Alors le site essaye peut être simplement mettre à la lumière les divergences d'opinions et de faire croire en un futur meilleur avec d'éventuels accords qui arrêteraient de séparer la gauche et la droite avec un mur de fer. Cependant, le principe m’apparaît être comme un avance dans l'utilisation du smédias, puisqu'il est à un autre but qu’un réseau comme facebook, tweeter qui pourraient partager fausses informationes et vacheries sur tel ou tel candidat, lorsque au final, il est reconnu que les opinions politiques se forment pour de raison strictement personnelles et des éventuels projets de lois qui répondront aux besoins d'une certaines personnes.

    Pour conclure, il me semble que les différents articles étudiés s’accordent tous sur un point, la nécessité du citoyen de savoir analyser, critiquer et prendre du recul sur les informations, qu'elles viennent à lui ou qu’il vienne a elles. Peut être que sur les réseaux sociaux, il serait temps de partager des articles comme ceux-ci qui remettent en question le pouvoir ^pas forcément mérité de ces réseaux plutôt que d epartager tel ou tel information sur untel ou untel sans croiser les informations ni même ne les avoir vérifiées. La crédibilité du journal, face à la naïveté du lecteur.

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