Comment faire l’information sans informations ?

Le 3 novembre au lendemain des premiers résultats des élections présidentielles américaines, c’est une des questions parmi d’autres qui se posent à nous.

Ainsi, il  semble que la planète entière retienne son souffle dans l’attente d’une conclusion qui risque de ne pas se faire sans heurts. C’est d’ailleurs la question que pose l’INA dans la Revue des Mediaş Pourquoi la télévision française s’occupe autant de l’élection américaine On comprend bien les enjeux géopolitiques mondiaux à l’œuvre, mais il semble également que la curiosité, l’idée d'une société du spectacle influencent aussi cette couverture médiatique inédite.

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Et pourtant se pose alors la question de l’information par elle-même : entre les directs, les couvertures intégrales et les éditions spéciales qu’apprend-on de nouveau ? Et surtout qu’en est-il au lendemain des élections, quand les résultats ne sont pas définitifs ?  Que font les médias ? Le Courrier International consacre d’ailleurs un article sur la conception de sa "une" en réalisant le tour de force de souligner l’incertitude des nouvelles. À la une de l’hebdo.Élections aux États-Unis : Mystère président

Un autre article met en relief les astuces des médias pour réaliser des unes et des gros titres qui en réalité ne peuvent rien nous apprendre. Quelques ruses de journaux pour titrer sur la présidentielle sans en connaître le résultat y compris des idees très novatrices pour des médias imprimés comme par exemple, un quotidien belge qui offre un QR code en couverture 

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Et vous qu’en pensez-vous ? Est-ce qu’il est important de couvrir en intégralité certains événements comme les élections américaines au risque de meubler, de tourner en rond ? Le  rôle des médias est-il d’informer à tout prix , à tout instant même au détriment de la qualité de l’information ? ou le traitement de l’information a-t-il besoin parfois de faire une « pause » et de prendre un peu de recul ?

clubzénon

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